La septième trompette vient de sonner. Comme pour le récit de la prise de Jéricho Jos.
Le jugement a été prononcé avec la 6ème trompette. Cette Arche qui, disparue lors de la destruction du Temple en était, pour la mystique juive, placée en réserve par Dieu auprès de Lui dans le ciel.
Ce sont les signes que Jésus accomplit. Ils le révèlent comme le Fils en qui Dieu agit de façon salutaire. Le Dragon, du point de vue biblique est la figure employée à propos des ennemis du Peuple de Dieu dont le pharaon Is. Enfin, le troisième signe introduit au ch. Comment ne pas y voir évoqué le chant des Hébreux devant la mer des Roseaux? Le parallèle le plus proche et le plus éclairant est incontestablement au prophète Isaie encore, le chapitre 60, Elle leur donne leur signification définitive, leur accomplissement.
Traduction de "vieux de 80 piges" en français
Or ce terme est inusité dans ce sens. Enfante-t-on une nation en une fois? Le quatrième Evangile vient éclairer de manière toute particulière cet enfantement messianique. En Jean 16, Jésus annonce à ses disciples la tristesse de sa passion proche et la joie qui suivra sa Résurrection. Elle aboutit à donner au monde le Salut, à enfanter le Sauveur au matin de la Résurrection. Ce chiffre est pour les juifs chargé de signification. Avant toute autre description, il veut les conforter dans leur espérance, les encourager à tenir bon.
Il donne une illusion de lumière, mais elle ne provient que du feu et du sang. Il faut donc y voir un adversaire redoutable.
Résumé de Les 12 signes de l'apocalypse
Mais qui est ce Dragon? Avant, on ne peut pas le nommer. C'est en ce sens que le texte présentera la personne de Jésus-Christ à son retour sur terre et les événements l'entourant. Le livre prophétise aussi bien sur ce qui est arrivé, sur ce qui arrive, que sur ce qui doit arriver plus tard : "Écris donc ce que tu as vu : le présent et ce qui doit arriver plus tard.
Au cas où vous seriez intéressé...
Dans les évangiles mêmes, on peut distinguer certains passages qui relèvent du genre apocalyptique. Par exemple le discours eschatologique, placé dans la bouche de Jésus: cf. Mt 24,; 25,; Mc 13,; Lc 21, CanonicitéDès le second siècle, ou le début du troisième, une large tradition représentée par saint Justin, saint Irénée, le Canon de Muratori, Clément d'Alexandrie, Tertullien, l'attribuait à Jean l'apôtre, l'auteur du IVe évangile. Cependant, l'admission du texte de Jean dans le canon biblique ne fut pas facile.
Certains, comme le prêtre romain Caïus, au début du IIIe siècle, rejetaient l'Apocalypse, car ils la soupçonnaient de favoriser le millénarisme.
Lecture de l’Apocalypse de saint Jean (11, 19a; 12, a. 10ab) | Prions en Église
D'autres, comme saint Denis d'Alexandrie milieu du IIIe siècle , contestaient son authenticité johannique pour des raisons stylistiques. L'Église de Syrie l'ignorait; ce qui n'empêchait pas saint Athanase, évêque d'Alexandrie, de la reconnaître pleinement dans sa 39e lettre pascale En Occident, elle fut définitivement acceptée par le décret du pape Damase, en , confirmé par les conciles d'Hippone et de Carthage , avec tous les autres écrits du Nouveau Testament.
Mais dans l'Église d'Orient son admission dans le canon sera discutée jusqu'au Xe siècle.
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Date de rédaction Il existe plusieurs hypothèses à ce sujet : Écrite durant le règne de Néron. Certains commentateurs comme Wetscoot, Lightfoot ou Salmon, ont pensé que Néron était responsable de l'emprisonnement de Jean dans l'île de Patmos. Dans cette hypothèse, l'Apocalypse aurait été rédigée avant la chute de Jérusalem en l'an Période que proposaient également Clément d'Alexandrie, Origène et Jérôme.
Pourquoi le 666 est-il le chiffre du diable ?
Selon la plupart des commentateurs le chiffre de la Bête d'Ap 13,18 correspondrait à "César Néron" gématrie. D'autre part saint Jean nous dit que lorsqu'il écrivait le sixième "Roi" était encore vivant cf. Ap 17, Ce sixième empereur, ou César, était justement Néron.
L'Apocalypse serait ainsi datée. À sa suite, Eusèbe v. Mais il faut remarquer que, dans ses épîtres, Jean l'apôtre se nomme seulement Jean l'Ancien, ou Jean le presbytre cf. Il eût pu y avoir confusion. En réalité, il n'y eut qu'un seul Jean, et à Selçuk, près d'Éphèse, il n'existe qu'une seule basilique Saint-Jean en ruine abritant son tombeau.